Vendredi 1 juin à 20 heures date buttoir pour le premier tour départemental de la coupe de France, se déroulait sur les terrains de BOURGOIN, la rencontre entre le Pétanque Club Rivois et le club local, où nos protégés se sont inclinés.

Favoris sur le papier, nos joueurs ont fait le spectacle, mais peut être pas au sens où l’on pourrait le penser. Non car ce n’est pas dans le jeu que certains rivois ont brillé, mais dans le manque de discernement et dans l’absence de cohésion, en bafouant notre maillot et nos valeurs.

Il n’est pas dans les habitudes du site de tirer sur l’ambulance et nous ne le ferons toujours pas aujourd’hui, mais sans agressivité et avec beaucoup de tristesse nous allons résumer cette affligeante soirée.

A l’image des bleus lors de la dernière coupe du monde, on peut dire que le Pétanque Club Rivois à vécu son Knysna. Beaucoup de similitudes en effet, pour exemple, certains joueurs ont contesté le choix du capitaine et la composition des équipes, faisant passer l’intérêt individuel au dessus du collectif. Ils se sont pris pour des stars indispensables, lançant des propos disgracieux vis à vis des partenaires. Pensant que tout leur était dû, oubliant les supporters venus en nombre les encourager. Ils ont réglé des comptes devant des Berjalliens médusés par ce grand déballage. Il ne manquait plus que la déclaration à faire lire à notre présidente et on se serait cru en Afrique du Sud. Donc dans ces conditions difficile d’accrocher une victoire au nom du club. A égalité dans les individuels, et les triplettes, c’est dans les doublettes que la différence s’est faite avec seulement une victoire sur les trois rencontres disputées. Pas assez pour passer ce premier tour. Comme l’an dernier, le Pétanque Club Rivois s’en va comme il est venu, sans brio.

Alors quoi penser de tout ça, hé bien, exactement la même chose que ce que vous avez pensé pour l’équipe de France de foot. C’est dommage. Dommage que des compétiteurs, au demeurant très charmants individuellement ne puissent s’entendre. Eux qui à Dijon faisaient rêver, les Pauline, Rudy ou Momo, et même les grands. Eux, ces champions que nos enfants émerveillés, citaient en exemple comme des dieux de la pétanque, avec dans leurs propos toute la joie et la passion des plus fervents supporters. Eux qu’il y a encore peu de temps arrivaient aisément dans les tours régionaux pour se frottaient  à de grands clubs comme COURNON. Quelle déception pour les supporters, dont Rudy et Momo, toujours fidèles et admiratif, venus pour les voir gagner ce vendredi soir. Quelle misère et que de regrets.

Le ressort est cassé, et ne fonctionnera plus, mais la pomme n’est pas complètement pourrie, même si le ver a fait de nombreux dégâts. Nous restons solidaires, comme nous l’avons été  dans les bons moments. Nous sommes à vos cotés pour écoper alors que le bateau prend l’eau. On ne quittera pas le navire, et on le remettra à flot, même si pour cela il faudra sûrement changer quelques vieilles planches.

Alain AGUDO